une personne arrêtée en Belgique

une personne arrêtée en Belgique

Une personne soupçonnée d’avoir un lien avec l’arme utilisée par l’auteur de l’attentat perpétré le 16 octobre à Bruxelles a été arrêtée, mercredi 25 octobre, a annoncé le parquet fédéral belge. Elle sera interrogée par les enquêteurs dans le courant de la journée, a précisé le parquet.

L’attaque de Bruxelles a coûté la vie à deux Suédois – un septuagénaire et un sexagénaire – venus soutenir leur équipe nationale de football en Belgique.

L’assaillant, un Tunisien radicalisé de 45 ans en séjour irrégulier en Belgique, a été abattu le 17 octobre par la police belge, et « une arme de guerre de type AR-15 » avait été retrouvée à ses côtés, avait alors précisé le parquet fédéral.

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Un débat relancé sur les moyens de la justice belge

L’attentat a relancé le débat sur les moyens de la justice belge et le manque de suivi des profils radicalisés. Après trois vaines tentatives depuis 2011 en Norvège, en Suède et en Italie, Abdesalem Lassoued avait été débouté d’une demande d’asile en Belgique et était visé depuis 2021 par un ordre d’expulsion qui n’a jamais été exécuté.

Après l’attentat, le gouvernement belge a critiqué le manque de coopération de certains pays d’origine pour reprendre leurs ressortissants déboutés de l’asile. Une défense mise à mal par la révélation que Tunis réclamait l’extradition de son ressortissant depuis plus d’un an mais que la demande avait été ignorée par le parquet de Bruxelles. Le ministre de la justice belge, Vincent Van Quickenborne, a démissionné dans la foulée.

En France, deux Tunisiens, domiciliés en région parisienne, ont été mis en examen lundi soir par un juge français dans le cadre de l’enquête sur l’attentat de Bruxelles, les investigations devant encore préciser leurs liens avec l’assaillant.

Le Monde avec AFP